Au cœur de notre cerveau reptilien (le striatum) la dopamine, faisceau de la récompense nous pousse à la recherche de 5 plaisirs puissants et immédiats :
1 – Manger (aujourd’hui la mortalité par l’hyperalimentation dépasse celle de la faim !)
2 – Avoir des rapports sexuels (136 md de vidéos pornos visionnées chaque année)
3 – Dominer l’autre par le statut social (2Md d’utilisateurs de Facebook qui cherchent à avoir plus de likes) et le besoin de se sentir valorisé
4 – Avoir toujours plus d’information (consommation de vidéo, réseaux sociaux, twitt…)
5 – Faire le moins d’efforts pour plus de gratifications (besoin de confort) (domotique, assistance numérique, renouvellement matériel).
La dopamine comme toute drogue de plaisir immédiat ne se suffit pas de l’acquis et en veut toujours plus comme un ogre insatiable qui dévore notre planète, nos relations, notre temps, notre santé… Sébastien Bohler expose dans son livre le Bug Humain comment une partie du fonctionnement de notre cerveau archaïque nous conduit à l’autodestruction.
Heureusement, nous avons aussi d’autres systèmes neurobiologiques (néocortex par exemple) qui nous permet d’activer si nous nous y exerçons, intelligences, recul, imagination et des comportements plus sains et écologiques. Si la dopamine (plaisir immédiat) rend dépendant, l’activation de la sérotonine (bien-être et sérénité) rend libre.
Le challenge qui se présente à nous est d’apprendre à piloter notre neurobiologie du comportement pour utiliser les parties les plus évoluées de notre cerveau pour vivre libre et en harmonie avec notre environnement.
Sigmund Freud a dit « Le premier être humain à jeter une insulte, plutôt qu’une pierre est le fondateur de la civilisation. » Nous avons bien d’autres progrès à accomplir et malgré quelques bugs de notre cerveau nous sommes aussi équipés pour devenir meilleur en activant les parties les plus intelligences de nous-mêmes et piloter nos égos.