Depuis plusieurs années j’interviens auprès de l’Association « A chacun son Everest » de Christine Janin qui a créé des séjours pour des femmes en rémission d’un cancer du sein. Autour d’une conférence sur l’estime de soi et d’entretien formels ou informels lors de randonnées j’écoute et apprends du parcours de ces femmes qui transforment leur vécu en expériences et en dynamiques de vie.
« J’ai un cancer, je peux faire ce que je veux ! ». Cette exclamation d’une femme qui m’a fait sourire, profondément touché et interrogé est une des leçons que je ramène de Chamonix cette semaine.
Sourire, tout d’abord, devant les paradoxes de voir une femme changer de vie « grâce » au cancer et de voir le « cancer » donner des autorisations. Sourire de voir cette femme transformer une énergie négative en une dynamique de vie et de ce recentrer.
Touché, ensuite, par le prix payé de la leçon, pour gagner la force et le courage d’être soi et faire ce que l’on veut.
Interrogé, enfin, car je me dis toujours « pourquoi attendre d’aller mal pour aller mieux ? », si je suis heureux que ces femmes transforment leur parcours par cette expérience, comment faire en sorte que nous puissions être lucide sur notre vie quand elle se dévitalise, comment faire en sorte de ne pas attendre la maladie pour s’autoriser à « vivre ce que l’on veut » et avoir le courage et l’énergie de le revendiquer.
En espérant que cet article contribue à vous permettre de faire, ici et maintenant, ce que vous voulez sans attendre qu’une maladie pour vous revitaliser ! #jefaiscequejeveuxmaintenant !